Il était normal que de la rencontre entre Arlette et Venise naisse une grande histoire picturale.
Éprise de culture et d’anecdotes, possédée par les ambiances lourdes de patrimoine historique ou anecdotique, le choc que ressentit Arlette à la descente du vaporetto qui l’a amenée la première fois sur la cité des Doges, fut énergisant et créatif.
Tout était offert à sa sensibilité artistique, les ruelles étonnantes par leur richesses architecturales, les chapelles découvrant des trésors à portée de vue, sur les traces du Palladio les portes de lieux emblématiques s’ouvrent à son regard : Dürer, Bellini, Le Tintoret, Véronèse, Le Canaletto, Tiepolo, Longhi, Guardi,… ainsi que la musique celle de Gabrieli, Monteverdi, Vivaldi et la littérature ou le théâtre aussi avec Apostolo Zeno, Goldoni, les frères Gozzi.
La toile était tendue, il ne lui restait qu’à peindre. Peindre les fêtes vénitiennes, les costumes, les musiciens et les femmes dansants derrières leurs masques prometteurs.
La série Ambiances Vénitiennes d’Arlette nous emporte dans ce passé inspiré et toujours contemporain.
“Je sais un pays où les lions volent et les pigeons marchent”. La lagune s’offre à la sensibilité et au regard d’Arlette, son pinceau nous la confie délicatement dans ses peintures féminines, oniriques car emplies de féerie.
2015 Arlette Gilleron-Prod’homme expose à la Galerie Mona Lisa